L'affaire Bakassi avait fait couler beucoup d'encre. Après plusieurs années, des personnes sortent des archives et et cherchent à mierux comprendre.
Ci-dessous une lettre ouverte:
A VRAIE HISTOIRE DE BAKASSI ------------------------------------COMME SI VOUS Y ÉTIEZ
LETTRE OUVERTE A : JOSEPH OWONA -----------------AMADOU ALI
--------------------------------------MAÎTRE AKERE MUNA ---------DANIEL ABATE
--------------------------------------LUC SINDJOUN -----------------ATANGANA MEBARA
Messieurs, au moment où je fais cette missive, mon cœur saigne, oui j’en appelle à votre conscience. Je ne saurai garder encore longtemps les informations en ma possession concernant l’affaire BAKASSI. Je ferai un effort de ne pas rentrer dans les détails des accords entre le Cameroun et le Nigéria.
Je viens vers vous juste vous demander de sortir de votre silence ; ou arrêter de lancer des cabales en missions commandées vers notre frère bamiléké en la personne du Pr Maurice Kamto. En effet, depuis quelques temps vos hommes écument les médias, dans le seul but de détruire l’homme qui vous a jadis sauvé ; en voici les raisons :
Acte1/ Montage mafieux et foireux du dossier Bakassi.
Lorsque le Cameroun décide (sur les conseils de Luc Sindjoun et Joseph Owona) de saisir la cour internationale de justice (CIJ), sur le différend qui l’oppose au Nigéria, les deux amis doivent constituer une équipe pour la bataille judiciaire à la CIJ; une équipe de 19 personnes est alors montée de toute pièce sans concertation (03 militaires, 02 gendarmes, et 14 civils) pour un simple montage juridique ; « quel gouffre financier ». Oui c’est bien sept-cents vingt-neuf millions de Frs Cfa du contribuable Camerounais qui ont été engloutis par la mafia d’Etat dans le début de cette affaire.
729.000.000 de Frs Cfa Indûment perçu en trois semaines de travaux.
Chers compatriotes vous ne rêvez pas ; c’est un chiffre qui donne les vertiges, c’est le montant que ces messieurs ont détourné dans les caisses de l’Etat du Cameroun en trois semaines. Le dossier mal monté à la « va-vite » est déposé à CIJ. Mais malheureusement le fameux dossier sera rejeté pour vice de forme 4 mois plus tard. Quelle incompétence notoire des Barons Camerounais du droit international. Très vite il faut sauver la mise, c’est une question de gros « sous ». Dossier budgétisé à 3 milliards de Fcfa par an. Quelques noms sont cités pour intervenir dans le dossier ; à l’instar d’Augustin Kontchou Kouomegni dans le Team-manager et Me Emmanuel Pensy en remplacement de Daniel Abaté dans la rédaction technique des dossiers presse. Mais la majorité des personnes ayant monté le dossier, y voi(en)t un aveu d’impuissance de leur part. Pas question de renforcer l’équipe par d’autres Camerounais. « C’est une insulte à notre intelligence » lance Joseph Owona. Il veut ainsi par la même occasion protéger son rejeton Daniel Abaté.
Acte2/ A la recherche d’un technicien en droit international pour le dossier Bakassi
Puisque Joseph Owona ne veut pas voir son intelligence insultée, l’équipe se met à la recherche d’un « coach » de préférence un blanc du « réseau maçonnique ». Ils se donnent un délai de deux semaines pour dénicher celui avec qui ils vont désormais collaborer. Pour cette tâche, deux personnes seront envoyées à Paris et deux autres à Bruxelles. Ceux-ci seront aidés sur place respectivement par les avocats des ambassades du Cameroun à Paris et Bruxelles Chaque membre de la délégation empochera 23 millions de Frs cfa pour 10 jours de frais missions.
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Ceux de Paris sont vite orientés vers un membre de la SFDI (Société française pour le droit international) ce dernier leur donne rendez-vous deux jours plus tard dans le cabinet où il officie ; situé au 12 rue de Tilsitt à Paris, pour une séance de travail. Hasard des faits, monsieur Kamto est consultant dans ce cabinet et est d’ailleurs le spécialiste en matière de contentieux entre Etat du pôle Afrique de ce cabinet. La délégation partie à Bruxelles fait remonter l’information selon laquelle leur mission n’a pas été probante ; dès lors il est question de savoir si M. Kamto peut intégrer l’équipe. Pour Joseph Owona c’est un « NIET » russe ; Me Akéré muna ne voit aucun inconvénient à ce que Kamto intègre l’équipe comme conseil. Jusqu’à présent Kamto n’est au courant de rien en rapport avec tout ce qui se prépare.
Acte3/ Difficultés à s’accorder et entrée de M. Kamto dans le dossier Bakassi
De retour à Yaoundé, plusieurs réunions se tiendront pour le dossier Bakassi le temps joue contre nous lance Atangana Mebara, deux personnalités veulent Kamto dans l’équipe de travail. Mebara et Akéré Muna ; alors que deux autres sont farouchement opposées ; Joseph Owona et Luc Sindjoun. Mettons ses compétences à contribution ; disent les uns. Il n’est pas des nôtres arguent d’autres. Un accord sera finalement trouvé dans le rôle à jouer par Maurice Kamto. « Il ne jouera qu’un rôle de conseil au sein de l’équipe ». Jean M. Atangana se chargera de prendre contact avec Maurice Kamto. Le contact pris, la rencontre a lieu au premier ministère ; très vite Maurice Kamto fixe ses conditions devant la complexité du dossier ; et veut une équipe réduite. Exit la cellule de communication (donc fait partie Daniel Abaté et Jacques Fame Ndongo. Ladite cellule aura empoché un peu plus de 120 millions de nos Francs dans le précédent dossier qui a été rejeté à la CIJ) et réduction de l’effectif. Le rendez-vous est pris pour dessiner le protocole d’accord et la rédaction du contrat.
Acte4/ L’intelligence de M. Kamto dans le dossier Bakassi
Dans le protocole d’accord, M. Kamto présente une équipe de 4 personnes représentée par BRAIN TRUST CONSULTING, ce qui est accepté par le SGPR et le Premier ministre. Un contrat est donc signé entre l’entreprise BRAIN TRUST CONSULTING et l’ETAT du Cameroun représenté par le ministère de la justice. Seuls Joseph Owona et Me Akéré Muna resteront dans le dossier Bakassi. Le contrat est conclu pour un montant annuel de 589 millions de nos francs ; ainsi qu’une clause de bonus de réussite du dossier pour un montant de 5,5 milliards de Frs cfa.
Acte5/ Difficulté pratique du dossier Bakassi et l’entrée de M. Kamto au gouvernement
Pendant toute la procédure ainsi que les négociations avec la partie adverse, il fallait à chaque fois signer les documents officiels ; mais la tête de proue du dossier n’avait rang et qualité pour le faire. Quand bien même il aurait été mandaté pour le faire, mais par courtoisie pour la partie adverse, qui ratifiait les documents par leurs ministres, il fallait tout de même que nos signataires aient la stature de ministre.
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Les multiples déplacements du ministre de la justice uniquement pour apposer une signature n’arrangeait pas non plus les choses. C’est pourquoi l’homme aux manettes du dossier depuis longtemps devrait lui-même signer les documents officiels ; d’où l’importance de se voir doter d’un titre de ministre. C’est pourquoi Maurice Kamto sera nommé quelques temps plus tard ministre délégué à la justice (en charge de Bakassi), au grand dam de tous ceux-là même qui non seulement n’avais pas voulu de lui comme collaborateur dans la gestion technique de ce dossier ô combien délicat, mais qui désormais lui devaient les honneurs dus à un ministre de la République.
Lors des événements de 2008 Maurice Kamto demandera à être démissionné ou alors il démissionnera de son propre chef du gouvernement. Mais J.M. Atangana Mebara va l’en dissuader sous prétexte que le travail sur BAKASSI n’est pas terminé. Maurice Kamto dira : « pour qui nous nous battons aujourd’hui, si ce n’est pour ces enfants sur qui nous tirons aujourd’hui à balles réelles ?... ce n’est plus possible… » J.M. A. Mebara : « Maurice, à mon niveau personne n’a donné l’ordre de tirer sur les manifestants… »
NEGOCITIONS AVEC BRAINTRUST AVANT L’ENTREE DE MAURICE Kamto DANS LE GOUVERNEMENT.
Maurice Kamto rentre au gouvernement avec rang et prérogatives de ministre ; en contrepartie, le montant du contrat initial de 589 millions sera ramené à 387 millions ; le bonus de fin de contrat en cas de réussite étant maintenu.
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Les opposants à l’entrée de Maurice Kamto au gouvernement.
Joseph Owona, Luc sindjoun, Jacques Fame Ndongo le trio des irréductibles. J.O dit : « je crains que vous ne soyez en train de faire une bêtise, je le connais mieux que quiconque ici ; mieux, je l’ai encadré ; Kamto transforme tout ce qu’il touche ; sans le savoir vous êtes en train de lui dérouler le tapis pour la présidence. »
J.M. A. Mebara « vous voyez le danger partout »
Luc Sindjoun « il ne peut pas ; nous allons lui rendre la vie difficile, et il ne tiendra pas le coup ; Fru Ndi est où aujourd’hui ? » J. Owona « Luc informe Augustin (Augustin Nkontchou) il faut marquer l’homme-là à la culotte. »
Maurice Kamto est informé de tout ce qui se dit et prendra ses dispositions ; dès lors il ne voyagera plus en 1ère classe et ne signera aucun document à caractère financier.
Voilà chers compatriotes les coulisses et dessous de l’affaire BAKASSI ; vous comprendrez pourquoi certains membres du gouvernement ont tout fait pour empêcher Kamto de rentrer en politique. Est-ce que J. Owona avait raison ? L’avenir nous le dira. A chacun de se faire sa propre opinion...
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Certains ont demandé si j’étais membre du MRC ? La réponse c’est Non mieux encore je ne suis pas membre d’un parti politique ; par le passé je fus militant actif du RDPC aux côtés de plusieurs autres notamment Ateba Eyene. J’ai de la sympathie pour Mboa massock, enoh Meyomesse, Bernard Njonga, Ndzana Seme, et bien d’autres... Depuis 2004 j’avais compris que l’alternance au Cameroun par les urnes, n’est tout simplement pas possible.
Compte tenu des multiples pressions donc je fais l’objet, j’ai décidé d’être dès maintenant membre du C.C.D (Conseil des Camerounais de la Diaspora). Je saisis ici l’occasion pour rendre hommage à son président le Général Robert Waffo Wanto.